Page:London - Les Bords du Sacramento, paru dans Gringoire, 29 juin 1939.djvu/27

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

neuf dixièmes de sa force à essayer de conserver son équilibre. De crainte de lâcher sa clé, il dut l’attacher à son poignet à l’aide de son mouchoir.

Au bout d’une demi-heure, il était arrivé à ébranler la goupille, mais ne pouvait la sortir ; à une dizaine de reprises, désespéré, il fut sur le point d’abandonner la partie. Tout à coup une idée lui vint. Fouillant ses poches avec une hâte fébrile, il y trouva ce qu’il désirait : un clou de charpentier.

À défaut de ce clou, fourré dans sa poche, il ne savait plus trop ni quand ni pourquoi, il aurait dû faire sur le câble un autre voyage aller et retour. Enfin, il passa son clou dans l’œil de la goupille, obtenant ainsi une prise solide, et l’arracha sans difficulté.