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LES TEMPS MAUDITS

de vue, conclut Freddie Drummond lorsque les fiançailles furent célébrées et publiées. Aristocratique et sainement conservatrice, d’aspect froid et réservé, bien qu’ardente à sa façon, Catherine Van Vorst n’était pas moins scrupuleuse et pondérée que Freddie Drummond lui-même.

Tout semblait marcher à souhait, mais Freddie Drummond ne parvenait pas à se libérer complètement de l’appel de cette vie sans entraves et insouciante qu’on menait au sud de la Fente.

À mesure qu’approchait la date du conjugo, il se disait qu’il avait bien jeté sa gourme, mais sentait aussi qu’il prendrait grand plaisir à une dernière escapade, à jouer encore ce rôle de franc luron avant de s’établir dans la grisaille des salles de conférence et dans la sobriété de ce mariage de raison.

Et, comme pour le tenter davantage, voici que le dernier chapitre de son livre Tactiques et stratégies du travail demeurait inachevé, faute de quelques renseignements insignifiants qu’il avait omis de recueillir.

Freddie Drummond reparut donc pour la dernière fois dans le rôle de Bill Totts, réunit les données dont il avait besoin, et, malheu-