Aller au contenu

Page:London - Les Temps maudits, 1974.djvu/196

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
POUR LA RÉVOLUTION MEXICAINE

légers possibles, mais sans succès : tous étaient liés par des contrats.

Or, maintenant l’espoir renaissait, un faible espoir…

— Tu en as un sacré toupet ! dit Kelly à Rivera, qui venait de lui exposer son cas.

Une lueur haineuse couvait dans l’œil de celui-ci, mais ses traits restaient impassibles :

— Je peux battre Ward, se borna-t-il à dire.

— Qu’en sais-tu ? L’as-tu seulement jamais vu à l’œuvre ?

Rivera fit non de la tête :

— Il pourrait t’assommer d’une main et les yeux fermés !

Rivera haussa les épaules :

— C’est là toute ta réponse ? lui jeta brutalement le promoteur de rencontres sportives.

— Je te répète que je puis le battre !

— Serais-tu seulement capable de te mesurer avec un autre ? demanda Michel Kelly.

Michel, frère du promoteur, tenait la salle de jeux de Yellowstone et empochait des sommes rondelettes sur les paris des combats de boxe. Rivera se contenta de lui décocher un sourire chargé de dédain.