Aller au contenu

Page:London - Les Temps maudits, 1974.djvu/234

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
POUR LA RÉVOLUTION MEXICAINE

— Je n’y peux rien ! répondit l’autre sur le même ton plaintif. Il ne me donne pas l’occasion d’intervenir !

Tout démoli qu’il était, Danny héroïquement, continua à se remettre sur pied et à revenir à la charge pour être renvoyé au tapis. Kelly et d’autres compères, autour du ring, demandèrent à cor et à cri la police pour mettre fin à ce massacre, bien que les seconds de Danny se refusassent toujours à jeter l’éponge. Rivera aperçut enfin le gros capitaine de la police qui se hissait péniblement entre les cordes. Quel nouveau tour allait-on lui jouer ? Savait-on jamais, avec ces gringos ! Pour tricher, ils avaient tant de cordes à leur arc !… Danny, qui venait de se remettre debout, vacillait devant lui, tout « groggy », tenant à peine sur ses jambes. L’arbitre et le capitaine allaient poser la main sur Rivera lorsqu’il asséna le dernier coup. Ils n’eurent pas besoin d’arrêter le combat car, cette fois, Danny ne se releva pas…

— Comptez ! hurla Rivera, d’une voix rauque, à l’arbitre.

Quand celui-ci eut fini de compter les secondes, les soigneurs de Danny vinrent le ramasser et l’emporter dans son coin.