Page:London - Les Vagabonds du rail, 1974.djvu/238

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autres de la compagnie M. ? Je n’en ai jamais rien su.

Pour vous donner un échantillon de notre genre de vie sur le Rail, j’extrais la citation suivante de mon journal durant les journées qui suivirent ma désertion de l’armée de Kelly :

« Vendredi, 25 mai. Le Chaudronnier et moi nous quittons le camp dans l’île. Nous gagnons la terre sur la rive de l’Illinois dans un canot et, après dix kilomètres de marche, nous atteignons Hull sur le Wabash. Là, nous faisons la rencontre de Mac Avoy, du Poisson, de l’Écossais et de Davy, qui avaient également abandonné l’armée.

« Samedi, 26 mai. À 2 heures du matin, nous attrapons le rapide de Cannon-Ball, à l’endroit où il ralentit au passage à niveau. Scotty et Davy sont débarqués. Nous quatre nous sommes jetés au fossé sur les falaises, à soixante kilomètres de là. L’après-midi, le Poisson et Mac Avoy sautent sur un train de marchandises pendant que le Chaudronnier et moi nous parcourions la ville en quête de quelque chose à nous mettre sous la dent.

« Dimanche, 27 mai. À 3 h 21 du matin,