Page:London - Pleine Lune, paru dans Noir et Blanc, 13 mai 1934.djvu/13

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— Ah ! ah ! ah ! éclata-t-il. Non ! ce qu’il peut être drôle, ce gamin ! Figurez-vous qu’il était en train de jouer là-bas sur le bord de la rivière quand un morceau de la berge s’effondre et l’éclabousse. « Oh ! papa ! me crie-t-il, une grande flaque d’eau qui a sauté sur moi ! »

Il s’interrompit attendant que je me joigne à son infernale hilarité.

— Je ne vois là absolument rien de risible, répondis-je sèchement, et je sentis mes traits se contracter.

Puis reparut devant mes yeux cette odieuse expression de joie, s’accentuant et s’étendant, comme je l’ai déjà dit ; son visage s’illumina telle une lune d’été, et :

— Ah ! ah ! C’est cocasse ! Alors, vous ne voyez pas ? Hi ! hi ! Ho ! ho ! Il ne saisit pas ! Eh bien, écoutez-moi.