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hauteur, on lui présenterait ensuite de meilleurs adversaires, avec des prix plus élevés à remporter. On pouvait donc s’attendre à le voir se battre de son mieux. Il avait tout à y gagner, argent, gloire et carrière. Et Tom King représentait la pierre d’achoppement à l’entrée de la route conduisant à la gloire et à la fortune : mais lui-même n’avait à gagner que trente livres, destinées à payer propriétaire et fournisseurs.

À force de réflexions pareilles, Tom King en arriva, chose bizarre, à entrevoir une vision de la Jeunesse, se dressant magnifique, triomphante, invincible avec ses muscles souples et sa peau soyeuse, avec son cœur et ses poumons jamais fatigués ni déchirés, et se riant des limites de l’effort. Oui, la Jeunesse prenait