Page:Londres - Adieu Cayenne.djvu/112

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n’y a trouvé que sa femme. Son mari est dehors et nous attend depuis deux jours. La femme avait conduit Nice au rendez-vous. Et maintenant, nous suivons Nice.

Deux heures de marche. Une crique. Strong est là, assis sur son fusil, fumant sa pipe. Il rit.

— Vous avoir payé, moi veni ! Moi pas voleur !

Mais, l’autre soir, il avait rencontré Sarah ! Il avait de l’argent — le nôtre — Alors, Sarah ! tafia ! bal Dou-Dou ! Et puis l’amou ! Une nuit d’amour quoi ! pendant que nous l’attendions.

Le lendemain, à son réveil, il apprend que nous sommes vendus. Il charge Pirate de nous donner ce nouveau rendez-vous.

Bref nous avions retrouvé le sauveur ! Le nègre se lève, étend le bras, désigne une ombre sur l’eau : la pirogue.