Page:Londres - Adieu Cayenne.djvu/114

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— Acoupa ? Très vilain petit singe noir, marin des savanes, rien du tout de bon. Strong prend cher, mais Strong arrive. Allons ! fit-il.

Il est onze heures de la nuit.

La pirogue est belle : pagaies de rechange, deux ancres, chaînes solides, cordes neuves, un réchaud, du charbon de bois, des provisions.

— Moi, homme de conscience, dit Strong.

Nous embarquons. Il voit tout de suite que Jean-Marie et Nice seront les meilleurs à la voile. Les autres prennent les pagaies.

— Maintenant, dit Strong, parlez bas ; le son s’entend de loin sur l’eau. On reconnaîtrait vos voix de voleux et de assassins !

Nous arrivons devant le Mahury.

Toujours la petite lanterne du dégrad des Canes.

L’aube ! Nous hissons la voile.

Strong est beau. D’une main il tient