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Page:Londres - Adieu Cayenne.djvu/138

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ter du poisson salé aux Indiens à cheveux plats. On repart. On longe la côte. Palétuviers ! Ah ! ceux-là ! Si j’en revoyais, à présent, je crois que je me mettrais en colère et que je cracherais dessus. On rencontre des petits points habités qui s’appellent : Cossuine, Cassiporé. Le surlendemain du départ, nous voyons quelques maisons. On demande ce que c’est ; le patron dit : Carcoenne.

— C’est là où nous allons, piquez dessus !

— Non ! fait le patron, qui continue sa route.

On se fâche. Le patron déclare que lui se rend à Amapa, qu’il nous a pris pour gagner de l’argent, et qu’il ne s’arrètera pas à Carcoenne.

Où allions-nous trouver du travail maintenant ?

Le matin, le canoé entre dans une crique vaseuse. Au fond, un hangar et six nègres nus qui scient des planches. Le patron parle à l’un des hommes,