comme ils l’appelaient. On sort tous les quatre.
On allait à un kilomètre de là, à la Santa Casa de Misericordia.
D’abord, je le portai tout seul. Quand on entra dans le quartier de la fête, je le pris en chaise avec Jean-Marie. On causait, on riait. Je disais à Dieudonné, qui suivait derrière :
— Ramasse des confetti et jette-les nous : on aura l’air d’un groupe de bambocheurs.
Il nous en mit quelques poignées. Je repris le copain sur mon dos dès qu’on eut passé les lumières. Il ne dormait pas ; c’était un rude paquet tout de même !
On parvint à la Santa Casa.
On ne nous demanda pas de papiers. Il y avait là une sœur française. Elle en avait vu arriver quelques-uns de la même espèce. Elle savait d’où il venait !
— Encore un ! dit-elle.
Il est mort le lendemain matin. Ce fut sa Belle à lui…