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comme une princesse, je parle, et il m’écoute quatre heures durant — non sans trinquer de temps en temps.
Après, il me dit :
— Je vais vous faire conduire à la Cadeia de Sao-José. On y est beaucoup mieux.
Je pars à pied, sans menottes, fumant les cigarettes de la préfecture.
Le lendemain, le préfet vient me voir. Pendant les huit jours que je reste là, il me rend visite quatre fois. À la fin, il me dit :
— Vous serez mieux dehors. Voici ma carte, vous êtes libre !
Et je sors avec lui !
Je reprends mon travail ! Je réoccupe mon logement, je m’installe à ma pension. Tout le monde me reçoit avec enthousiasme. Deux jours plus tard, je vois arriver, chez Krislanoff, un policier de ma suite.
Il me dit bonjour, me serre la main