Page:Londres - Adieu Cayenne.djvu/175

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— Qui était-ce ?

— J’en soupçonne deux. Je ne puis donner un nom. Je suis payé pour savoir que l’on ne doit pas accuser sans certitude.

La police de Pernambuco n’aurait plus, légalement, qu’à se tenir tranquille. Ce n’est pas ce qu’elle décide. Pourquoi ? Me croyant un redoutable bandit, elle espère une forte prime de la France.

Deux de ses as prennent le bateau. Cinq jours de mer. Ils débarquent à Belem. Cela constitue le premier chapitre.

Passons au deuxième acte, continue Dieudonné.

Les deux as de Pernambuco vont trouver le préfet de Para. Ils lui dévoilent que son État court un grand danger. Ils lui récitent la fable des journaux de Pernambuco.

— Bien, dit le préfet, un peu surpris de posséder depuis si longtemps la