surveillant X. Le chef chassait, lui aussi, mais avec un fusil.
— Misérable ! crie-t-il. Je savais que je te pincerais. Alors tu poses des pièges pour mon chien, maintenant !
— Chef ! dit Rénouart, ce piège n’est pas pour votre chien, mais pour les packs.
— Tu vas le payer cher, crie le garde-chiourme.
Et il ajuste Rénouart.
— Je vous jure ! chef ! Je vous jure !… Ayez pitié !
— Alors, tu vas me donner deux cents francs si tu veux avoir la vie sauve.
— Oui, chef ! Mais je ne les ai pas sur moi. Ils sont à la case, dans ma boîte. Et je n’ai que 180 francs, chef !
— Va les chercher, je t’attends ici.
Rénouart courut. Mais en route il eut comme une révolte intérieure.
— Eh bien ! non ! fit-il, non ! je vais le dénoncer.
Il descendit chez le commandant.
Le commandant se rendit au rendez-vous, il y trouva son surveillant, fusil en mains, qui attendait 180 francs.
— Qu’est devenu le surveillant ?
— Il surveille toujours. Contrôlez l’histoire, monsieur, et si j’ai dit vrai, racontez-la.
Je l’ai racontée.