— Eh bien ! bonjour ! qu’il lui dit.
Le forgeron en resta le marteau sur l’enclume.
— Ah ! c’est toi ? qu’il dit. On t’a relâché ? C’est-y que tu serais guéri ?
— C’est que ça va bien maintenant.
— Alors tu vas voir ta mère ?
— Eh oui ! je rentre.
Nous reprîmes notre chemin.
— Bonjour ! dit Isoard à un autre villageois.
L’autre répondit : « Eh bien ! je t’avais cru mort. »
Voici sa maison. Nous entrons. La mère lavait du linge dans la cour.
— Bonjour ! dit Isoard.
La mère se retourne, lâche son battoir.
— Je suis tant contente que tu reviennes déjà. Alors, ces messieurs t’ont donné un bon certificat ?
— J’ai le certificat.
— Eh bien ! assieds-toi donc, ainsi que le monsieur qui t’accompagne. C’est-y qu’il sort de l’asile départemental, aussi ?
Je partis dans le village. La nouvelle était déjà connue. Le forgeron me demanda :
— Pourquoi qu’on l’a relâché, puisqu’il était fou ?