Page:Londres - Chez les fous, 1925.djvu/22

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
19
CHEZ LES FOUS

Fausse joie !

Mon tour arriva.

Les maîtres-médecins me palpèrent doucement.

Ils regardèrent mes prunelles jusqu’en ses profondeurs les plus reculées. Avec un petit marteau, mignon comme un bijou, ils me frappèrent sur le genou. Enfin, ils me dirent :

— Vous ? Malade ? Êtes-vous fou ?

— Parfaitement !

— Nous voulons dire : vous êtes fou de vous croire fou. Ou peut-être vous payez-vous notre figure ?

C’était raté. Il faudra trouver un autre truc. Le mieux sera, je crois, de faire un peu moins le fou et un peu plus le journaliste.