Aller au contenu

Page:Londres - Chez les fous, 1925.djvu/227

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
223
CHEZ LES FOUS

main-d’œuvre ? Ne vous arrêtez pas. Raflez ces messieurs les originaux et, que de leurs mains, ils élèvent leurs bastilles !

Les « malades », docteurs, ne manquent pas d’asiles, ils manquent de soins.



Les asiles font des fous.

— C’est faux ! proclament les hommes de l’art.

Ils en ont fait d’abord quelques-uns parmi les aliénistes.

Et ils ne remettent pas l’esprit en place. Chaque jour, en sortant de ces maisons, la vie ordinaire me semblait bouleversée. Le monsieur qui, dans le tram, se mouchait avec violence ; l’employé qui pétrissait dédaigneusement ses sous dans sa sacoche et, soudain, sautait sur un cordon pour le tirer ; cet imprudent qui, négligeant le danger, galopait après la voiture sur des pavés glissants ; ces hommes mal habillés (c’était du négativisme) criant L’Intran en