Page:Londres - Chez les fous, 1925.djvu/239

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Ce matin-là, je louvoyais dans un quartier d’asile, en compagnie d’un interne.

— Les fous, me disait-il, ne sont pas ce que l’on suppose. Le public les voit mal… Ce ne sont pas toujours des forces déchaînées. Tenez, regardez ceux-ci, réunis dans cette salle.

Ils étaient une dizaine. Ils parlaient un peu haut, mais cela arrive aux personnages les plus sensés.

— Vous pouvez entrer, me dit l’interne.

J’entre. Les têtes étonnées se tournent de mon côté. Je reconnais le médecin-chef au milieu du groupe.

L’interne me saisit par le bras.

— Quoi ?