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CHEZ LES FOUS

valescent avec les fous. C’est à peu près sauver un noyé de l’asphyxie, mais le maintenir le corps dans l’eau jusqu’à ce qu’il soit complètement sec !

Le régime des asiles est condamné.



Un fou ne doit pas être brimé, mais soigné. De plus, l’asile doit être l’étape dernière. Aujourd’hui, c’est l’étape première.

Il ne faut interner que les incurables.

Les autres relèvent de l’hôpital.

Sur 80 000 internés, 50 000 pourraient être libres sans danger pour eux ni pour la société.

On les a mis là parce qu’il n’y avait pas d’autre endroit et que c’était l’habitude.

On n’a pas cherché à les guérir, mais à les boucler.

L’heure est peut-être venue de nous montrer moins primitifs.