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Page:Londres - Chez les fous, 1925.djvu/94

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CHEZ LES FOUS

d’or, et Le Tombeau de l’Hindou, c’est moi qui ai tourné ces chefs-d’œuvre.

Elle m’entraîne dans un coin et me dit à voix basse :

— Aussi cette nuit, on m’a fait le cercle de feu. J’ai flambé toute ! J’ai souffert, ça sera un joli film !

Sa confidence terminée, elle reprend tout haut :

— Heureusement que j’ai les rayons X pour moi ! Seulement, cet appareil tourneur cinématographique que j’ai dans le corps, il faut qu’on me le sorte. Pourquoi suis-je entre quatre verres ? Pourquoi ai-je la radiographie par-dessus, par-dessous et sur les côtés ? C’est que j’ai tellement gagné d’argent au cinéma, qu’on veut me tuer pour avoir mon coffre. Au secours, les haut-parleurs ! Au secours !



La plus tragique est encore cette dame blanche, mince et douloureuse.

Son visage exprime la douleur. Elle souffre terriblement ! C’est l’électricité qui la diminue.

— De cinq centimètres par jour, me dit-elle.