Page:Londres - Dante n’avait rien vu.djvu/229

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— Si.

— Ce n’est pas vous qui veniez voir le capitaine M… à la caserne Voyron ?

— Si.

— C’est moi qui vous ouvrais la porte chaque fois.

— Et qu’est-ce que vous fichez à Bougie ?

— Pour outrages.

— C’est le capitaine M… qui vous a envoyé ici ?

— Non ! c’est l’autre.

Il y a deux compagnies de marsouins à Pékin pour la garde de la légation.

— Est-ce que l’on n’aurait pas mieux fait de me mettre en prison à Tien-Tsin ?

— Qu’est-ce que vous avez fait ?

— Rien. Une histoire de marsouins. Devrait-on juger les marsouins comme de la vulgaire infanterie ? J’avais traîné dans les quartiers de Hata-Men et j’avais bu. L’adjudant a pris un pain sur la figure, ça c’est vrai, mais ce n’est pas l’adjudant que j’ai voulu cogner, c’est l’homme qui m’eng...lait quand j’étais saoul. J’ai eu deux ans.

— Et ici ?

— Ici ? C’est la baraque à massacre. Je