nous disait-il, sont pour la batrie ! ils sont trop chers pour vous, zalopards ! »
— Et les trousseaux de clefs lancés sur nous comme par une fronde.
— C’est de là que nous avons rapporté tous nos « bouzillages ».
— Et l’Allemand qui me disait : « Montre-moi ton dos. » Je me tournais. « Courbe-toi ! » Je me courbais. Alors il profitait de ma triste position et m’envoyait, d’un grand coup de pied, le nez contre terre. « Viens ici, tourne-toi. » Je me tournais. « Courbe-toi. » Je me courbais et il recommençait tant que ça l’amusait.
— C’est comme l’adjudant M… qui arrivait sur le bout de ses souliers, pour mieux nous surprendre. Il nous envoyait un coup de pied dans les fesses. Il fallait saluer sur-le-champ. Il était content, sinon c’était un dix-huit ou un vingt-neuf !
— El-Bordj, Sidi-Bouhalal, M’mrit, ah ! quel temps !
Ils réfléchissent. Ces visions repassent devant leurs yeux.
— Mais aussi, dit le 633, quand tout cela sera fini, si nous sommes sur le quai de Mar-