Page:Londres - L’Homme qui s’évada, 1928.djvu/15

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L’homme qui cherche son assassin en reste saisi.

Cinq minutes après, confrontation chez le juge.

— Connaissez-vous cet individu, Caby ?

Il le connaît, il vient de le voir. On lui a dit : « C’est celui-là ! »

— Oui ! fait Caby. C’est lui.

— Regardez-moi, monsieur, vous vous trompez !

Caby ne consent plus à se tromper ; deux fois, suffisent, il dit : « C’est lui ! »

Ta-ra-ta-ta ! répondent les gens qui savent des choses ; si Caby a reconnu Dieudonné, ce n’est pas parce qu’on le lui montra dans le couloir, c’est que Dieudonné était rue Ordener. Il n’est pas l’assassin, mais il y était. Il y était par humanité, pour empêcher les autres de tirer.

C’est là du roman russe.

Au fait !

C’est Garnier qui attaqua Caby.