Page:Londres - L’Homme qui s’évada, 1928.djvu/187

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comme devait l’être notre Mandrin, mais en plus moderne. Il entend non seulement lever les impôts, mais diriger la politique de l’État de Pernambouc. Il ravit, comme rien, les élus qui ne lui plaisent pas. On le voit descendre avec sa cavalerie jusqu’au centre des villes. La police a du travail.

C’était justement l’époque où, moi aussi, j’en avais trouvé à Belem !

Deux mois passent.

Lahipèro, dit le Lion du Nord, décide de prendre des vacances. Il part pour les montagnes ! Voilà donc une bande perdue.

À ce moment, la police de Pernambouc se rappelle qu’on lui en a signalé une autre : la bande à Bonnot.

Elle cherche dans ses archives, retrouve le télégramme de la Sûreté à Paris, décide d’agir.

À cette date, on peut lire dans les journaux de Récife des articles qui font croire que la bande à Bonnot vient de traverser