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Cinq minutes d’entracte, fait Dieudonné. Un mouchard m’a toujours mis hors de souffle.

… Qui était-ce ?

— J’en soupçonne deux. Je ne puis donner un nom. Je suis payé pour savoir que l’on ne doit pas accuser sans certitude.

La police de Pernambouc n’aurait plus, légalement, qu’à se tenir tranquille. Ce n’est pas ce qu’elle décide. Pourquoi ? Me croyant un redoutable bandit, elle espère une forte prime de la France.

Deux de ses as prennent le bateau. Cinq jours de mer. Ils débarquent à Belem. Cela constitue le premier chapitre.

Passons au deuxième acte, continue Dieudonné.

Les deux as de Pernambouc vont trouver le préfet du Para. Ils lui dévoilent que son État court un grand danger. Ils lui récitent la fable des journaux de Pernambouc.

— Bien, dit le préfet, un peu surpris