de Pernambuco. Il sautera à la gorge du premier policier qui osera m’appréhender.
Nous mouillons.
Une vedette aborde. Elle porte trente investigadores de Pernambouc. Ils prennent le bateau d’assaut. Aucun doute : ils vont m’enlever. L’agent 29 se met devant moi. M. Luiz va à la rencontre de la troupe. Je reconnais dans le nombre l’un de ceux venus à Belem pour m’arrêter. L’agent 29 me fait de petits signes qui signifient : « Qu’il approche, et vous allez voir ! »
Une seconde vedette : trente journalistes. Le plus petit commence à soutenir la thèse de Pernambouc, et dit, à ce que je comprends, que Pernambouc aurait parfaitement le droit de m’arrêter. L’agent 29, champion de Para, fonce sur lui. À minuit, les soixante visiteurs sont redescendus. M. Luiz, l’agent 29 et moi, tous trois installés au bar, nous buvons à notre amitié, à la victoire de Para sur Pernambouc, et, comme nous