Page:Londres - L’Homme qui s’évada, 1928.djvu/205

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

me serre la main ! Mais l’agent 29 a soif. On va boire. On regagne l’Itabera. Départ.

La mer est mauvaise. L’agent 29 est malade ; il me confie son revolver, sa malle et ses bottes. Nous sommes dix-sept sur le pont ; il n’a foi qu’en moi ! Quand il va mieux et que je vais mal, il garde mes affaires.

— Une orange, agent 29 !

— Un verre d’eau glacée, Ougène !

Deux vieux et bons copains.



Bahia ! C’est la nuit. Nous descendons. L’agent 29 me dit qu’il compte bien rigoler. Nous rencontrons un de ses amis de Para, sergent comptable. Et nous partons voir les négresses.

À quatre heures du matin, l’agent 29 debout sur une table, chante un fado. Je m’absente un instant. Je reviens. Mon gardien a disparu !