Aller au contenu

Page:Londres - L’Homme qui s’évada, 1928.djvu/24

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

au Petit Parisien. Je venais voir M. Elie-Joseph Bois, grand maître des vents et marées de l’opinion publique.

— Et Dieudonné ? me dit-il sans me laisser le temps de m’asseoir. C’est une histoire, celle-là. Vous le connaissez ; il faudrait retrouver l’homme.

— Mais il est au Brésil, dis-je.

— Et après ?

C’était bien évident. Le Brésil n’était pas la lune ; on rédigea des câbles, on réveilla des consuls au delà des mers, on fit ce qu’il fallait faire. Et après ? Je partis pour le Brésil.



Là, se placent vingt jours d’océan.

Le vingt et unième, à sept heures du matin, l’Hoedic, paquebot des Chargeurs Réunis, entrait, sans triomphe spécial, dans la baie de Rio de Janeiro.

Puis il allait à quai.