Page:Londres - L’Homme qui s’évada, 1928.djvu/26

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Je me portai sur l’arrière.

— Bonjour ! me cria-t-on. Eh ! bien le bonjour !

C’était un homme pas très grand, coiffé d’un canotier et vêtu de bleu marine. Il avait des moustaches en brosse et des souliers tout neufs du matin même. Je crus voir en même temps qu’il n’était pas follement gras.

— Eh ! bien le bonjour ! répéta-t-il.

Comme je me penchais sur la rambarde :

— Je ne vous reconnais pas exactement, mais je comprends que c’est vous, fit-il.

— Moi, je ne vous reconnais pas du tout.

— Pardi, j’ai changé de tenue.

— Alors, c’est vous ?

Et, d’une voix sourde, il prononça : « Dieudonné ».

L’homme était retrouvé.