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III

LA « BELLE »


Le lendemain, Dieudonné entrait dans ma chambre.

— Maintenant, à nous deux, lui dis-je, vous allez me conter votre évasion. Un beau matin, donc, vous décidez de fuir le bagne.

— Un beau matin ? Vous croyez ça ? J’ai toujours voulu m’évader.

Il s’assit sur mon lit et commença :

— Il faut être un individu pourri pour consentir à vivre au bagne quand on est innocent. Seulement, ce n’était pas commode. Savez-vous ce qu’est le bagne pour les « têtes