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LA CHINE EN FOLIE

Vous avez dans l’œil, je l’espère, la situation militaire du Céleste Empire. Je fis au début un assez rude effort pour vous l’exposer. Si vous n’en aviez rien retenu, ce serait à vous décourager de vous fournir des explications. Mais je suis tranquille. Une question de cette importance n’a pu vous laisser indifférents.

Néanmoins, je vais vous rafraîchir la mémoire.

Au centre de la Chine, se trouve un homme au nom mutin : Wou-Pé-Fou. Ce charmant garçon a 300.000 soldats. C’est le baudet. Nous voulons dire que c’est sur lui qu’on crie haro !

Et, au Nord, mon vieil ami de grands chemins, le coupe-jarret Tsang-Tso-lin, se prépare à l’attaquer.

Ce combat aura lieu non en l’honneur d’une femme, ce qui aurait de la branche, mais de deux Chinois en pantoufles :

Le maréchal Tuang-Si-Joui.

Le président du conseil en congé, Liang-Che-Ji.

Si le coup réussit, le maréchal n’ayant plus mal aux yeux deviendra président de la République et le président du conseil, guéri de ses rhumatismes, cessera d’être en congé.

Tous les deux sont en ce moment à Tient-Sin. Tuang sur la concession japonaise, Liang sur la