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PETIT SAUVE QUI PEUT

Le lendemain matin tous les journaux annonçaient l’imminente catastrophe. Tsang-Tso-lin avait achevé la concentration de ses troupes et lui-même quitté Moukden. Il allait marcher sur Pékin. Wou-Pé-Fou courait à sa rencontre.

Le dragon, fils de la peur, cavalcadait dans le ciel pékinois. Il passait en sifflant, du moins les indigènes le prétendaient-ils. Voyons ! leur disais-je, si le dragon sifflait, étant donné que mon tympan est en excellent état, j’entendrais siffler le dragon. Je n’entends rien.

— Châââ ! Châââ ! glapissaient les boys de l’hôtel.

— Quoi ? Châââ ! Châââ ! Avez-vous fini ce tapage dans le couloir ? Et pourquoi courez-vous