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LA CHINE EN FOLIE

Le bandit n’a rien à lui refuser. Venez chez Monseigneur.

Il y avait un évêque, j’étais sauvé.

Nous entrâmes dans la maison. Monseigneur était sur sa porte.

— Tsang-Tso-lin, Monsieur, me dit Sa Grandeur… Mais voulez-vous vous asseoir ou préférez-vous marcher ?

— Si je m’assois je ne pourrai m’empêcher de gratter mes puces, Monseigneur.

— Promenons-nous. Tsang-Tso-lin est à l’heure actuelle le maître de la Chine. Il ne règne que sur la Mandchourie, mais il terrorise jusqu’à Pékin.

— C’est le roi des brigands, interrompis-je.

— Si vous le voulez bien, nous tournerons la difficulté en disant que ce n’est pas ce que l’on fait de mieux comme saint-homme. Néanmoins, les mœurs de son Excellence se sont visiblement améliorées. Ainsi, n’exécute-t-il plus de sa propre main. Grâce à Dieu, il a des bourreaux, et vous ne manquerez pas de mesurer de l’œil le chemin parcouru par M. le maréchal Tsang quand vous saurez que, ses bourreaux, il les méprise.

— Assassinerait-il toujours ?

— Je dois avouer que mon éminent ami a