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CHEZ TSANG-TSO-LIN

Le lendemain, sous la protection de ma colombe de plâtre, je rêvais paisiblement aux beautés sanglantes de la Chine, quand l’hôtelier donna du poing dans ma porte.

— Si ce sont les bourreaux, criai-je à peine éveillé, qu’ils n’entrent pas. Je suis l’ami de Monsieur l’Évêque.

L’hôtelier avait déjà livré passage. Deux Messieurs chinois se trouvaient à quatre pattes devant mon lit. Ces Extrêmes-Orientaux se livrent sans cesse à la culture physique et, cependant, ils ont du ventre !

— Messieurs, asseyez-vous.

Ils fouillèrent la chambre, et répondirent : il n’y a pas de chaises.

C’était le secrétaire particulier de M. le maréchal Tsang-Tso-lin — et vous imaginez à quel