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Page:Londres - Le chemin de Buenos-Aires, 1927.djvu/187

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LE CHEMIN DE BUENOS-AIRES

Deux Bretonnes !

— Moi aussi, fit une rousse.

Alors trois Bretonnes. Une, deux, trois, quatre, cinq, six Parisiennes. Une Alsacienne. Deux Niçoises. Une de Compiègne. Pourquoi de Compiègne ? L’été, la forêt, l’occasion, les beaux automobilistes.

— Eh ! oui, fait-elle !

C’est la plus fine.

— Alors, comme ça ? de Compiègne à Rosario ?

— Oh ! pas tout de suite.

— Combien de temps ?

— Trois mois !

— Contente ?

Pas trop. Enfin ! suffisamment. Alors tant mieux.

Quatorze Françaises qui gagnent chacune de quinze cents à deux mille francs par jour.

Elles sont riches ?

Elles n’ont pas le sou ! Patron d’un côté, maquereau de l’autre !… Elles sont idiotes alors ? Elles sont ce qu’elles peuvent !

— N’est-ce pas, la Bretonne ?

— Oui, Monsieur !

— Ça va ! me dit Robert le Bleu. Il ne suffisait que de se montrer. Je ne la vends pas encore cette