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LE CHEMIN DE BUENOS-AIRES

Un autre couple était en vue. Cette fois ce fut plus joyeux. La débarquée embrassa le compagnon avec conviction.

— Nous avons eu bien peur, dit aussi celle-ci.

— On ne vous a pas laissée sans manger, fit l’inscrit.

— Pour ça, non. Mais on n’a jamais vu le jour. On n’a vu que la nuit.

— Ainsi tu ne pourras pas dire par où tu es passée.

On marchait.

— Avec qui qu’elle va, ma petite amie. Avec celui-là ?

C’était moi.

— Mêle-toi de tes affaires.

On prit par l’avenue de Mayo pour leur montrer combien c’était beau.

À la terrasse d’un grand café, on s’arrêta.

Elles étaient jeunes, c’est-à-dire sans grands péchés.

Le Sincère respectait la future femme à l’Ours !

Elle dit qu’elle était venue afin de pouvoir envoyer des sous à sa grand’mère !

Je les laissai partir.

Elle s’en alla, interrogeant toujours l’avenir, point d’interrogation au chapeau !