Page:Londres - Le chemin de Buenos-Aires, 1927.djvu/211

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

XXIII

N’Y EN AURAIT-IL QU’UNE

Vous sentez bien que je vous conduis par des chemins de labyrinthe ?

À chaque pas nous nous cassons le nez.

Ah ! s’il s’agissait d’avancer par une large trouée, de regarder à droite, de dire : là, je vois ceci, de regarder à gauche, de dire : ici, je vois cela, la vie serait belle et la promenade aussi.

Ce ne sont que ruelles, culs de sac, crevasses, coupe-gorge, escaliers borgnes, couloirs en sifflet, tunnels, soupiraux, impasses et autres passes !

Le pied glisse, le talon tourne, les grandes enjambées sont défendues. On avance à pas de vieillard.

La vérité ici n’est pas une vérité d’ensemble. Il ne suffit pas de tirer un rideau et de dire : regardez