fin du demi-monde. Seulement, il y en aurait quatre-vingts pour cent de moins.
Il n’y aurait que celles qui veulent.
Il y a celles qui subissent.
Depuis trois ans la Société des Nations mène dans le secret une « vaste enquête » sur la traite des Blanches.
Elle a envoyé des commissaires en Extrême-Orient, au Canada, en Amérique du Sud, en Orient.
Ces commissaires se sont bien promenés.
Ils ont avalé de la poussière, sinon celle de la route, mais celle des dossiers.
Ils ont cherché la vérité dans les dossiers !
Ils étaient des hommes beaucoup trop sérieux pour la chercher ailleurs.
C’est pourquoi ils l’ont cherchée où elle ne se trouvait pas.
Les dossiers n’ont jamais été constitués pour combattre la traite des blanches, mais pour dégager la responsabilité des fonctionnaires chargés de la combattre.
Les commissaires de la Société des Nations veulent organiser la vertu sur la terre. Je les salue bien, non sans un joli petit sourire.
Je sais en effet ce que ces messieurs appellent la