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LE CHEMIN DE BUENOS-AIRES

La désolation des lieux où l’on s’amuse !

Dans les dancings, les Tabaris, les Florida, les Maïpu-Pigalle et autres gales de nuit !

Là, elle prend le nom d’artiste.

La ronde est fermée. L’Argentin est au milieu. À lui, le choix !


Franchuchas ! filles de France, vous n’êtes que ce que vous êtes. On ne peut vous donner en exemple à l’humanité. Il est juste, cependant, de prendre la parole, une fois, en votre nom. Que vos compatriotes, les Français, vous jugent suivant la mesure d’une morale dûment établie, comment faire autrement ? L’esprit des clans sociaux est limité et j’ose dire que c’est un bienfait des dieux. Où irions-nous, si ceux qui ne peuvent aller, sans vertige, jusqu’au bout d’une pensée, avaient le droit d’atteindre ce bout ? Ils tomberaient au fond d’un précipice, et se fracasseraient le crâne, où, bien à l’aise, vivait leur matière cérébrale ! Quel avantage, je vous le demande, en retirerait la société dont la base est d’être commune ? Mais pour les Argentins, l’affaire est différente. Tout en vous payant, ils vous doivent encore. Vous avez été les éducatrices d’élèves plutôt frustes. Vous n’en avez pas encore fait quelque chose de tout à fait remar-