sera pas les frontières ; le cri des victimes d’un « international » courra la chance d’aller jusqu’en France, jusqu’en Angleterre, jusqu’en Amérique peut-être. Le dernier tué fut un Italien. Dans ce cas, ce n’était qu’un retour de flamme…
Et après ? direz-vous.
Après, la France, l’Angleterre et l’Amérique — ce sont nos comitadjis qui raisonnent — voudront savoir de la Yougoslavie pourquoi les trains sautent chez elle.
— C’est l’œuvre des comitadjis, répondra-t-elle.
— Et pourquoi font-ils cela, ces messieurs ? demandera le président de la République des États-Unis.
— Je vais vous dire, répondra le roi Alexandre : c’est qu’ils ne sont pas contents, rapport à la Macédoine.
Alors, le lendemain, tous les journaux, de New-York à San Francisco, paraîtront avec cette manchette : « Il y a toujours une question de Macédoine ! »
Et voilà ! comme dirait mon vieil ami le clown.
Deuxièmement : pourquoi la frontière est-elle en vêtement de guerre ? Pour couper la route aux tchétas. Si cette frontière était encore une frontière ordinaire, les zigotos de la « Liberté ou la