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VII

L’antre


C’était là, à deux pas du palais royal. Si le roi montait à sa tour… Il n’a pas de tour, hélas ! c’est pourquoi, sans doute, il ne voit rien.

C’est entre l’avenue Marie-Louise et le boulevard Doudoukoff.

Là vivent les comitadjis.

L’Orim dispose de deux sortes de troupes. Les régulières et les clandestines.

Les régulières ne logent pas en ville. Elles se composent de milliers d’hommes qui obéiront au premier geste, mais qui, pour l’instant, cultivent plus ou moins leur terre en Macédoine bulgare. Ces comitadjis-là ne nous intéressent pas pour le moment. Regardons les autres.

Ils sont plus de cinq cents à Sofia.