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Page:Londres - Marseille porte du Sud, 1927.djvu/132

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MARSEILLE, PORTE DU SUD


Et je m’assis.

— Marseille est, en effet, le front de la grande guerre internationale de l’opium, reprit mon commissaire. Seulement, tous vos états de service, auxquels je veux bien croire, ne vous ont nullement préparé au rôle que vous prétendez jouer. Les guerres dont vous parlez ont eu lieu à visage découvert. On savait plus ou moins où trouver l’ennemi. La guerre de l’opium est une guerre de francs-tireurs et d’hommes masqués. Allez donc raccrocher votre uniforme à son clou et si vous avez le téléphone donnez-m’en le numéro. Je vous ferai prévenir pour la prochaine escarmouche. En attendant, au revoir ! continuez d’être sans peur et portez-vous bien !

À cinq jours de là, je reçus l’appel. J’accourus. Le commissaire me mit en-