Page:Londres - Marseille porte du Sud, 1927.djvu/29

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
18
MARSEILLE, PORTE DU SUD


au matin de cette journée d’expérience, je sonnai la femme de chambre. Elle arriva. C’était une Italienne. « Alors, lui dis-je envoyez-moi le valet. » C’était un Italien. « Faites monter le sommelier ! » Il était italien ! J’empoignai mon chapeau, ma canne, mon pardessus. Je sortis de ma chambre. J’appelai ascenseur. Le garçon de l’ascenseur lisait Il secolo ! Je brûlai le hall jusqu’à la porte. Là, je m’adressai au portier et j’eus comme un espoir : le portier était anglais ! Me voici rue Noailles. Je vois passer une charmante promeneuse, je lui dis bonjour ! Elle était pressée. Alors, elle me renvoie Arivederchi ! ce qui veut dire : au revoir !… à Rome.

Je veux que vous m’accompagniez au moins jusqu’à midi. Ainsi ne