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Page:Longin - Voyage a la Guadeloupe, 1848.djvu/104

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5° La sarde, poisson rond, aplati sur les côtés, blanchâtre, pesant de huit à dix livres, qu’on pêche à la ligne et au filet.

6° Le donneur, rond, noirâtre, pesant jusqu’à douze livres, qu’on prend à la ligne ou au filet.

7° L’anguille jaune et l’anguille noire, qu’on pêche à la ligne.

8° Le têtard, dont la tête est plus grosse que le reste du corps, et qu’on prend à la ligne ; quelquefois il se colle si fortement sur les roches, qu’on est obligé, pour l’avoir, de le détacher avec un couteau.

On compte dans la Guadeloupe au moins cinquante torrents ou rivières ; je ne nommerai que les plus considérables.

1° La rivière Noire, qui a sa source entre le morne à Cul et le morne Thibault ; sa source est froide. Elle passe entre Fougère et Deux-Rivières ; et forme, au pied du morne Peeit-Marron, une cascade de vingt à trente pieds de hauteur ; elle en forme une autre un peu moins haute, au-dessous du chemin de Fougère ; elle passe ensuite près de