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Page:Longin - Voyage a la Guadeloupe, 1848.djvu/111

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eaux au travers celles de l’Océan, et dont la température doit-être aussi fort élevée, puisque l’eau de la mer est chaude jusqu’à une assez grande distance.

Partie de rivière.

J’avais été invité à une de ces parties par une dame de ma connaissance. Je devais me rendre le jour indiqué, à six heures du matin, chez elle. Ce jour arrive, je vais au rendez-vous, et, n’aimant pas à me faire attendre, j’y suis un quart d’heure plus tôt. Le temps était superbe ; la dame faisait sa toilette ; j’entrai dans le salon ; les autres convives arrivèrent successivement ; c’étaient des habitants, des personnes de la ville, des officiers du régiment. La maîtresse de la maison paraît enfin, elle va donner ses ordres aux domestiques ; on prend le café noir, puis on part. C’était à la rivière des Pères, à trois quarts de lieue de la ville que la partie devait avoir lieu ; nous tournons nos pas de ce côté ; on folâtre sur le chemin ; enfin, on arrive à l’embouchure de la rivière ; bientôt après, viennent en foule les domestiques portant sur leur tête de nombreuses provisions ; ils les déposent à l’ombre d’une touffe de petits arbustes, font avec quelques pierres une sorte de foyer, vont ramasser du bois sec, allument du feu. Pendant ce temps, on se pro-