de votre fortune, si le bonheur, devoir fait des heureux n’était rien pour vous, du moins, par ce moyen, mettriez-vous votre vie à l’abri de toute atteinte !
De la couleur et de l’odeur des nègres.
Quelques philosophes ont voulu faire des nègres une espèce d’homme particulière et de beaucoup inférieur à la race blanche ; d’autres ont prétendu que les caractères qui les différencient ne sont que l’effet du climat, des mœurs et de la nourriture. D’autres enfin voient, dans ces caractères, l’effet de la malédiction prononcée sur l’impudique Cham, dont ils descendent. On a beaucoup disserté sur leur couleur, et l’on en a recherché la cause avec soin, sans que toutes ces recherches aient répandu beaucoup de lumière sur ce grand problème. Je suis loin de vouloir entrer en lice. Je n’examinerai point comment les causes ci-dessus pourraient agir sur l’organisation de l’épiderme. Les effets qui résultent de l’action des agents extérieurs et de la réaction de la vie sont, pour la plupart, inexplicables, et la nature semblerait moins belle si toutes ses œuvres pouvaient être comprises par l’intelligence humaine.
Je vois dans l’Africain et dans l’Européen la