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déroule devant nos yeux. Le Buet, avec son dôme blanc, se montre pour la dernière fois et, à gauche, on aperçoit la pyramide rocheuse du Criou, avec son cortège de montagnes abruptes et sauvages.

Nous arrivons dans la vallée de Samoëns, remarquable par sa végétation luxuriante, et à laquelle les montagnes qui l’entourent ont fait donner le nom de Vallée au sept monts. La ville de Samoëns, située à l’extrémité de la ligne du chemin de fer, offre aux touristes quelques curiosités, dignes d’être remarquées, comme : l’église renfermant un magnifique bénitier du XIIIme siècle, les ruines du château de la Tour, ancienne demeure des barons de Saint-Christophe, la chapelle du Château et, la gloire du pays, le Gros-Tilleul de Samoëns, planté au milieu de la place publique. Il a vingt mètres de haut sur neuf mètres de circonférence et il est si vieux, que la légende est muette sur son âge.

Mais prenons place dans les breaks qui nous attendent et allons, jusqu’au but de notre promenade, admirer les fameuses cascades du Fer-à-Cheval.


Château de la Fléchère
Au sortir de Samoëns, la vallée resserre et l’on voit, des deux côtés de la route, des chalets à galeries