Eh ! cela ne vaut-il pas mieux que de nous voir exposés à chaque instant aux plus grands dangers ? Si vous êtes de mon avis, nous laisserons là nos projets pour vivre au moins tranquilles.
Que dites-vous là ?
Que je suis décidé à ne plus donner à la comtesse de sujets de plaintes.
Ah ! toute votre conduite m’annonçait depuis long-temps ce que vous m’apprenez.
Adieu, Marcelle. Mais s’il ne doit plus y avoir d’amour entre nous, l’amitié seule peut encore subsister.
Quoi ! Théodore, c’est vous qui me parlez ainsi ?
Que voulez-vous ? j’aime le repos… et puis je ne veux pas manquer de nouveau à une maison à laquelle je dois tout.
De grâce, écoutez.
Je n’en ai pas le temps.
Comment ! c’est ainsi que vous me traitez !
Je m’éloigne pour ne pas entendre vos reproches.
Ah ! mon cher Tristan !
Que voulez-vous ?
Qu’est-ce donc, je te prie ?
De l’inconstance. Mon maître est changeant… comme une femme.
Crois-tu donc que toutes les femmes soient inconstantes ?
À peu près comme celles qui sont tout sucre et tout miel.
Tu diras de ma part à ton maître…
Je ne puis rien lui dire. — Je suis la poignée de cette épée, le