Eh quoi ! je ne vous retiens plus ni l’un ni l’autre, et vous voilà.
Ah ! mon ami, je ne puis m’éloigner de vous.
Ni moi, et vous me verrez désormais d’une constance inébranlable.
Allons, méchant, embrassez-moi.
Avec bonheur, avec délices.
Puisque vous n’aviez pas besoin de moi, pourquoi me donner tant de mal ?
Vous prenez plaisir à les voir.
Oui, je suis bien aise de voir combien peu il faut se fier soit à un homme, soit à une femme.
Ah ! Marcelle, comme vous m’avez traité !
Enfin, vous voilà d’accord, le ciel en soit béni ! car pour un courtier comme moi, le plus grand déshonneur c’est de ne pouvoir conclure un marché.
Si jamais je vous abandonne pour Fabio ou pour un autre, puissé-je mourir, mon ami, des chagrins que vous me donnez.
Et moi qui reviens à vous plus épris, plus amoureux, — si jamais je vous oublie, je consens, pour ma punition, à vous voir dans les bras de Fabio.
Voulez-vous réparer vos torts ?
Pour vous, près de vous, que ne ferais-je pas ?
Dites que toutes les femmes sont laides.
Oui, près de vous. — Que voulez vous de plus ?
Je ne suis pas sans jalousie, et puisque vous m’aimez, dites-moi, nous pouvons parler devant Tristan.
Ne vous gênez pas, serait-ce même pour dire du mal de moi.