par hasard, une cinquantaine d’écus d’or ? Je voudrais m’acheter un cheval qui, au jour en question, me serait fort utile.
Les voici, tenez ; et soyez sûr qu’une fois l’affaire terminée, nous vous témoignerons bien autrement notre reconnaissance.
Je risque ma vie dans l’aventure, mais c’est pour vous, et pour vous je risquerais bien autre chose ! Je vous quitte ; je ne voudrais pas que du balcon du palais on me vît causer avec vos seigneuries.
Vous êtes de bon sens.
Vous le verrez bien mieux quand je vous escofierai le jeune homme.
Comme il a l’air intrépide !
Et en même temps il n’est pas sot.
Il le tuera de la bonne manière.
On ne peut mieux.
A-t-on jamais rien vu d’aussi étonnant ?
Qu’est-ce donc, Célio ? où vas-tu ? Arrête.
C’est une aventure des plus étranges, et qui va certainement vous affliger. — Ne voyez-vous pas cette foule qui se porte vers l’hôtel du comte Ludovic ?
Est-ce qu’il est mort ?
Non pas ! veuillez m’écouter. On va le féliciter de ce qu’il a heureusement retrouvé un fils qu’il croyait perdu.
Et en quoi cela pourrait-il contrarier nos projets ?
C’est que ce fils est précisément Théodore, le secrétaire de la comtesse… et comme vous avez tous deux des prétentions de ce côté-là…
Il m’a tout troublé.
